1) L’arrivée des premiers disques de «
jazz hot».
Avec l’ouverture du marché du disque en
1925, les labels étrangers peuvent enfin s’installer en France et vendre leurs
enregistrements. Outre Columbia, sont présents à partir des années 30 sur le
marché français les marques Gramophone, détentrice du catalogue His Master’s
Voice, Decca née en 1930, Parlophone, Polydor, qui distribue Brunswick,
Melotone et U.S. Vocalion et enfin Odéon. C’est précisément Odéon qui décide en
1929 de sortir une sélection d’enregistrements qu’avait fait Louis Armstrong
pour la marque américaine Okeh. Selon Charles Delaunay, seulement 50
exemplaires furent édités[1].
D’autres 78 tours paraissent ensuite en France, toujours avec Louis Armstrong,
puis Frankie Trumbauer, Bix Beiderbecke, Ted Lewis, et à partir de 1930 Duke
Ellington, Cab Calloway, Fletcher Henderson, Jimmy Dorsey, King Oliver, Benny
Goodman... Bien sûr, la majorité des morceaux qui paraissent sur ces disques
sont des airs de jazz. Mais, comme nous l’avons déjà expliqué, tous ces
musiciens possèdent chacun un répertoire avec des blues, en nombre restreints
certes, mais présent. Certains de ces blues sont même devenus des
« classiques » ( Basin’ Street Blues, Yellow Dog Blues...). Ils
font partie intégrante du jazz et tout musicien doit les connaître. En
parcourant les catalogues des maisons de disques et les premières revues
consacrées au jazz, on peut en trouver plusieurs. Ainsi des 1929, dans la
première sélection de disques Okeh faites par Odéon, parait un St. James
Infirmary interprété par Louis Armstrong[2].
Suivent un Dallas
Blues par Ted Lewis[3],
un How
Long, How Long Blues et un Haunting Blues par Red Nichols[4],
un Basement
Blues[5]
par Nobble Sissle, un Saint Louis Blues[6]
par Jimmy Dorsey, un Yellow Dog
Blues[7]
par Duke Ellington, un Saint James Infirmary[8]
par Cab Calloway... La liste de ces blues parus est malheureusement trop longue
pour être intégralement citée ici. Plus étonnant est la décision de Columbia de
faire paraître en France, dès 1929, plusieurs enregistrements de Clara Smith,
une classic
blues singer, très populaire dans les années 20 auprès du public
noir et grande rivale de Bessie Smith. Dans les catalogues de la marque ses
disques sont classés dans la rubrique chants nègres, au coté de 78 tours de
spirituals du révérend J. C. Burnett et des Fisk Jubilee Singers. Ce classement
montre que les dirigeants de Columbia n’ont pu classer la chanteuse dans la
catégorie jazz. Ils ont sentis que sa musique était différente de celles des
autres musiciens de jazz[9].
3) La différentiation entre le jazz
straight et le jazz hot.
L’arrivée des 78 tours mentionnés plus haut
constitue une petite révolution en France dans le domaine musical. Cette
arrivée survient à un moment où la « fièvre du jazz » qu’a connue la
France dans les années 20 est retombée : « Il faut rappeler qu’à cette époque le jazz
était considérer par les plus sincères et les plus fanatiques comme une sorte
de passe-temps assez existant, mais sans intérêt véritable, une vogue exotique,
destinée à mourir comme les autres , déjà en voie de disparaître ( « très
1920 » disait Darius Milhaud au
concert de Louis Armstrong à la salle Pleyel en 1934 )[10].
Les rares privilégiés qui ont la
possibilité d’acheter ces disques prennent conscience que c’est une nouvelle
musique qui arrive en France. Ce phénomène n’est pas propre à notre seul pays
et concerne aussi le reste de l’Europe.
En Suisse, le critique et discographe Kurt Mohr se souvient : « En
1931 j’ai acheté une radio. Quand mes parents n’étaient pas là, je tournais le
bouton et je tombais sur des trucs différents. C’était les jazz bands.
J’entendais Maurice Chevalier, Ray Ventura, Charles Trenet... En fait, tout ce
qui n’était pas classique, c’était du jazz. Et puis il y a des choses qui m’ont
fait bondir : Louis Armstrong, par exemple, ça c’était terrible ! En l’espace
de cinq-six ans j’ai éliminé pratiquement tout ce qui était blanc »[11].
Il devient évident qu’il existe deux jazz : le jazz des années 20, musique de
variété américaine et baptisé jazz straight, et celui des années 30,
musique d’origine noire qu’on appelle jazz hot. Des octobre 1929, le pianiste
Etienne Mougin remarque cette différence dans le magazine La revue du jazz, dans un
article intitulé Le Jazz, le hot[12]. Selon lui, le jazz hot se caractérise par
la présence des blue notes, par l’improvisation des musiciens et surtout par
le swing.
Au contact de ce jazz hot nait une nouvelle
génération de musiciens français. Les années 30 voient la formations de
nouveaux orchestres. Sont ainsi révélés de nombreux artistes talentueux : Alix
Combelle, André Ekyan, Michel Warlop ou Ray Ventura et ses collégiens. A propos
de ce dernier, le critique Hugues Panassié écrit en 1931 : « Le concert s’ouvre par prologue
de Pierre Mingand qui retrace très brièvement l’évolution du jazz. L’orchestre
ponctue par quelques mesures discrètes et spirituelles qui nous rappellent des
aspects divers du jazz depuis des airs genres militaires de 1919 jusqu’aux
blues à cuivres bouchés qui imitent si bien les canards »[13].
D’autres part, nous avons découvert la critique d’un disque de Ray Ventura
enregistré en 1932, comprenant deux « classiques » du blues, Saint Louis
Blues et Saint James Infarmary. Ce sont les plus
anciens blues gravés par un artiste français que nous ayons trouvé[14].
4) Les premiers amateurs de jazz.
Au début des années 30 un autre événement
connaît un impact considérable auprès du public français : il s’agit de la
diffusion dans les salles de cinéma du film de King Vidor, Halleluyah [15].
Outre de multiples formations religieuses, le réalisateur a aussi
filmé la chanteuse de blues Victoria Spivey et surtout un petit orchestre très
populaire dans les années 20 autour de Memphis (Tennessee), les Cannon’s Jug
Stompers, dirigé par le banjoïste Gus Cannon[16].
Ce film est pour beaucoup dans la découverte de la musique religieuse noire
américaine par les Français, mais aussi de la musique profane, et son souvenir
reste très présent chez les premiers amateurs de jazz.
Ce film et l’arrivée des premiers disques
en France permettent pour la première fois la constitution d’un public
d’amateurs de « jazz hot». De ce public nait la première génération
de critiques du jazz. Ainsi le pianiste Stéphane Mougin, déjà cité, fondateur
de La
revue du jazz puis de Jazz, Tango, Dancing ; Jacques Bureau, le
premier à animer une émission de jazz sur Radio L.L. des 1931. Le 28 novembre
1932 à 21 heures, il diffuse un Saint Louis Blues interprété par Louis
Armstrong, sans doute un des premiers blues à être diffusé sur les ondes[17]
; Ray Binder qui écrit en 1931 dans un article intitulé Historique du jazz : «Leurs lamentations devinrent donc
fatalement (aux noirs) des chants rythmés et il parait assez naturel de
trouver là l’origine des « blues chantés ». Les nègres n’oublient pas
facilement et quelques années plus tard, le noir esclave devenu libre apprenait
à ses enfants, en grattant un vieux banjo, les chants de douleurs de ces
ancêtres : Saint Louis Blues, Memphis Blues, New Orleans Blues, etc. ? Voici le
répertoire national que tout nègre américain connaît et vénère comme nous nos
vieille chansons françaises »[18].
Pour Binder, la naissance est liée à l’esclavage et il souligne le
caractère populaire de cette musique pour les afro-américains. Il faut aussi
citer Robert Goffin, poète belge appartenant au mouvement surréaliste, auteur
en 1932 du livre Aux frontières du jazz où il réaffirme la différence entre jazz
Straight et jazz hot; Jacques Canetti, animateur
d’une émission de radio sur le jazz durant l’hiver 1932-1933, Pierre Noury,
André Ekyan, Pierre Gazere, Madeleine Gautier (qui très tôt se spécialise dans
le blues), et surtout Hugues Panassié, critique de disques dès 1929 dans La Revue du
jazz alors qu’il n’a que 18 ans, et qui s’affirme dans les années 30
comme le plus grand spécialiste du jazz.
5) La fondation des Hot Clubs de France.
Se procurer des disques en France est très
difficile, que ce soit dans les magasins ou dans des réseaux parallèles, tels
les marchés aux puces. Charles Delaunay se souvient : « ... les ventes (de disques de
jazz) restèrent longtemps dérisoires, dépassant rarement les deux cent
exemplaires »[19].
Les amateurs de jazz les plus fortunés peuvent essayer de chercher des 78 tours
dans les pays étrangers limitrophes dont les labels possèdent des catalogues
différents de ceux disponibles en France ( en Suisse et au Royaume Uni notamment).
Certains commandent aussi directement aux grandes compagnies américaines.
Malgré tout, le marché du disque reste pauvre en France : c’est un produit
cher, de luxe, qui s’adresse par conséquent surtout à des personnes possédant
des revenus financiers importants.
Ce constat, et la volonté de faire
connaître le jazz a un large public, aboutit naturellement à la fondation des
premières associations de jazz. Dans notre pays le Hot Club de France est fondé
en 1932 par Jacques Bureau, Pierre Noury, Edwin Dirats, Jacques AuxEnfants et
Hugues Panassié qui en devient le président. Le premier Hot Club est constitué
à Paris, mais rapidement toutes les grandes villes de France possèdent elles
aussi leurs Hot Clubs. Cette association, à qui le magasine Jazz, Tango,
Dancing consacre une page chaque mois, a pour but de : « 1°
grouper les amateurs de jazz ; 2° diffuser le genre, le faire apprécier, le
défendre et lui conquérir la place qu’il mérite parmi les expressions d’art de
notre temps »[20].
Elle organise des réunions qui permettent aux amateurs de jazz de se
retrouver : ils peuvent entendre des disques introuvables ailleurs, les acheter
ou les échanger. Quelques mois plus tard le critique Charles Delaunay rejoint
le Hot Club. Il y prend rapidement une grande importance, s’occupant dans un
premier temps de toutes les activités administratives de l’association. En 1934
il crée un « un
service de recherche et d’échange de disques »[21].
Ce service a pour but, dans le cadre du Hot Club, de transmettre des listes de
78 tours entres amateurs. « Les premiers résultats avaient dépassés toutes
mes espérances »[22]
se souvient Delaunay. Le succès est suffisamment important pour que ce service
se poursuive jusqu’à la seconde guerre mondiale.
Parallèlement, le Hot Club de France
décide d’organiser des concerts. Le pianiste de jazz Freddie Johnson est le
premier artiste noir américain à se produire grâce à l’association en mai 1933.
Devant son succès les dirigeants du Hot Club de France décident de donner une
représentation supplémentaire : au programme toujours Freddie Johnson
accompagné par douze musiciens, ainsi que par la chanteuse de blues Alberta
Hunter. Ce concert, qui a lieu a guichet fermé, se tient le 30 juin 1933 à la
salle Pleyel à Paris. « Il s’ensuivit que ce concert connut un immense
succès, auquel contribua également l’excellente chanteuse noire Alberta Hunter.
Ce fut, de l’avis de tous, la meilleure prestation de jazz entendue en France à
ce jour »[23] se
souvient Charles Delaunay. Grâce a un compte-rendu de concert rendu dans Jazz, Tango,
Dancing nous savons qu’elle chante Stormy Weather et Some of
These Days[24].
Par contre, le chroniqueur ne mentionne aucun blues. Nous pouvons cependant
raisonnablement penser qu’Alberta Hunter en chante, d’après le compte rendu d’un
autre concert qu’elle fait trois ans plus tard, toujours à l’initiative du Hot
Club de France, cette fois-ci à la salle de l’Ecole normale de musique à Paris
: « Elle
interpréta notamment quelques blues typiques, un des derniers succès américains
: I’m Putting All My Eggs In One Basket et à la demande des amateurs I Can’t
Give You Anithing But Love où elle fut particulièrement merveilleuse »[25].
6) La naissance du magasine Jazz Hot.
En créant les Hot Clubs les dirigeants
veulent regrouper les amateurs de Jazz français, mais aussi avoir des contacts
avec ceux de l’étranger. Il y a la volonté de créer un réseau international
entre amateurs de jazz. Très rapidement de nombreux Hot Clubs s’établissent
dans d’autres pays, en Espagne, en Belgique, au Danemark, au Royaume Unis, en
Pologne, et aux Etats-Unis. A partir de 1933 les représentants de ces Hot Clubs
écrivent régulièrement dans le magasine Jazz, Tango, Dancing. Ainsi l’Anglais
Stanley F. Dance, le Roumain Michel G. Andrico, ou encore le Hollandais Joost
Von Praag qui, dans un intéressant article intitulé Hypothèse sur la musique de jazz[26],
donne une définition très technique du blues. Il cite sa source principale, un
livre américain de W.C. Handy, un des premiers musiciens à avoir retranscrit
des blues sur le papier.
Entre
amateurs français et américains le contact se fait certainement grâce à la
venue de l’orchestre de Duke Ellington, qui se produit le 27 juillet 1933 à la
salle Pleyel à Paris. Avec Duke Ellington débarque en France le producteur et critique
américain John Hammond. Il rencontre Hugues Panassié avec qui il se lie
d’amitié et devient « président mondial des Hot Clubs » à partir de
1935. Il écrit ses premiers articles en France dès 1933, toujours dans le
magasine Jazz,
Tango, Dancing[27]. Par
la suite, il fait de nombreux allers et retours entre les Etats-Unis et la France, entretien une correspondance
étroite avec Hugues Panassié, et le met en contact avec d’autres critiques
américains (Preston Jackson, George F. Frazier...). Le fait qu’il joue lui même
un rôle prépondérant dans l’émergence du jazz dans son pays, étant producteur
pour le label Columbia des 1933, lui permet de rendre compte avec précision de
toutes les tendances du moment de cette musique.
Le 23 avril 1934, c’est au tour de Cab
Calloway de se produire à Paris à la salle Pleyel. Cependant la rencontre qui
marque le plus les amateurs de jazz est celle faite avec Louis Armstrong durant
l’été de cette même année. A ce moment déjà Armstrong a pleinement conscience
de sa qualité de représentant de la musique afro-américaine à l’étranger. Il
accueille donc très favorablement les critiques français. A son contact Hugues
Panassié complète ses travaux sur le jazz et publie en 1934 Le Jazz Hot[28],
alors qu’il est seulement âgé de 22 ans. Louis Armstrong en écrit la
préface. Cet ouvrage est une synthèse de tous les travaux ayant été fait en
France et à l’étranger. Il est complété par l’écoute de nombreux
enregistrements. En ce qui
concerne le blues, il définit de nouveau dans ce livre la structure du blues et
son importance en tant que source du jazz. Avec de multiples rééditions, Le Jazz Hot
devient la « bible » des amateurs de jazz jusque vers la fin des
années 40 et établit Hugues Panassié comme un des plus grands spécialistes
mondial du jazz.
Charles Delaunay rencontre aussi Louis
Armstrong durant cet été 1934. Son but est d’établir une discographie complète
de tous les disques de jazz parus, ainsi que les listes de musiciens ayant
participé aux séances d’enregistrements. En interrogeant Armstrong, Charles
Delaunay en vient donc naturellement à évoquer certains artistes de blues :
« Je
lui rendis également visite un jour avec une mallette de disques pour m’assurer
que c’était bien lui qui jouait dans certains morceaux de Clarence Williams, ou
avec des chanteuses de blues plus ou moins connues »[29].
Dans sa première discographie qui parait en 1937[30],
outre le pianiste et chanteur de blues Clarence Williams déjà cité, on trouve
nombres de
classic blues singers, telles Bessie Smith, Ma Rainey, Bertha
« Chipie » Hill, Clara Smith...
Avec la formation de ce réseau
international, le nombre d’informations devenant de plus en plus nombreuses,
les quelques pages que consacre Jazz, Tango, Dancing aux activités des Hot
Clubs deviennent trop étroites. Ajoutons que, comme l’indique son titre, le
magazine déborde largement le domaine du jazz hot et traite aussi de toutes les
autres musiques de danses (tango, variété, musette...). Il devient de plus en
plus nécessaire pour Hugues Panassié et ses amis de créer un journal consacré
au vrai jazz. C’est ainsi que parait Jazz Hot, premier magazine de jazz dans le
monde, en mars 1935. Deux cent exemplaires du numéro 1 sont vendus. Le journal
entend répondre à cette volonté d’internationalisation du jazz : il est écrit à
la fois en français et en anglais et bénéficie du concours des critiques du
monde entier : les français Hugues Panassié, Charles Delaunay, Pierre Gazères
et George Hilaire, participent à ce numéro, ainsi que les Hollandais Hans
Niesen et Joost Von Praag, l’Anglais Stanley F. Dance, le Roumain Michel G.
Andrico, les Américains John Hammond, George F. Frazier, Van Haas, Albert L.
Wynn, Preston Jackson, « Muggy » Spanier et Louis Armstrong, resté en
correspondance avec Panassié. Jusqu’en 1949 c’est le seul journal français
consacré au jazz. Il a une renommé mondiale et entend traiter de tous les jazz.
Ainsi, toutes les recherches sur le blues paraissant en France le sont par
l’intermédiaire de ce journal jusqu’apres la seconde guerre mondiale.
[1] Charles Delaunay, ibid
[2] Louis Armstrong, St. James Infarmary, Odéon 165. 617.
[3] Ted Lewis, Dallas Blues, Columbia DF 765.
[4] Red Nicholls, How Long, How Long Blues, Brunswick A 9117 et Hauting Blues, Brunswick A 9199.
[5] Nobble Sissle, Basement Blues, Brunswick 500 124.
[6] Jimmy Dorcey, Saint Louis Blues, Decca F 1878.
[7] Duke Ellington, Yellow Dog Blues, Brunswick 500 248.
[8] Cab Calloway, Saint James Infarmary, Brunswick A 9083.
[9] Clara Smith, Get On Board / Livin’ Humble, Columbia 8938, mentionné dans le catalogue Columbia de 1930, pa ge 139.
[10] Paul Andréota, Deux livres d’Hugues Panassié, in Jazz Hot n°9, Septembre-octobre 1946, pages 12 et 13.
[11] Interview de Kurt Mohr réalisée le 31 janvier 1997. Voir annexe, page.
[12] Etienne Mougin, Le Jazz, le hot, in La Revue du jazz, octobre 1929, page 2.
[13] Hugues Panassié, Concert de Ray Ventura à la salle Gaveau le 13 mars 1931, in Jazz, Tango, Dancing n°7, Avril 1931, page 6.
[14] Ray Ventura, Saint Louis Blues / Saint James Infarmary, Decca F 2851. La critique de ce disque est parue dans Jazz, Tango Dancing n°18, mars 1932, page 15.
[15] King Vidor, Halleluyah, 1929.
[16] On peut se rendre compte du répertoire de cet orchestre sur le disque laser The Cannon Jug Stompers, Herwin 208.
[17] Emission mentionnée dans Jazz, Tango, Dancing n°27, décembre 1932, page 10.
[18] Ray Binder, Historique du jazz, in Jazz, Tango, Dancing n°15, decembre 1931, page 6.
[19] Charles Delaunay, op. cit., page 229.
[20] Fondation d’un Hot Club, in Jazz, Tango, Dancing n°26, novembre 1932, page 9.
[21] Charles Delaunay, op. cit., page 67.
[22] Charles Delaunay, op. cit., page 67.
[23] Charles Delaunay, op. cit., page 65.
[24] Jazz, Tango, Dancing n°34, juillet 1933, page 46.
[25] Compte rendu du concert du 3 juillet du Hot Club de France à la salle de l’Ecole Normale de Musique, in Jazz Hot n°10, Juillet 1936, page 16.
[26] Joost Von Spraag, Hypothese sur l’origine de la musique jazz, in Jazz, Tango, Dancing n°37, octobre 1933, page 5
[27] Le premier article de John Hammond, à la fois en français et en anglais, parait dans Jazz, Tango, Dancing n°34, juillet 1933, à la suite justement à la venue de Duke Ellington.
[28] Hugues Panassié, Le Jazz Hot, Paris, Ed. Corrêa, 1934.
[29] Charles Delaunay, ibid, page 84.
[30] Charles Delaunay, Hot discography, Paris, Ed. Corrêa, 1937.