SOMMAIRE :
1
- Francis Cabrel et le blues de Robert Johnson
2
- Un nouveau disque d' Alain Giroux
3 - Décès
de « Mighty » Joe Young
4 - Coup
de coeur pour Tail Dragger: Chicago Blues "à l'ancienne"
5 - Rue
Robert Johnson!
6 - URGENT:
LE disque (Corey Harris) et LE livre ( Sherman Alexie)
7 - A pretty
young blues guitarist woman...
Francis
Cabrel et le blues de Robert Johnson
la date: Samedi 03 Avril 1999
De: Olivier <latailla@club-internet.fr>
bonjour chers Greenwoodiens,
on parlait récemment, dans cette liste de diffusion
LGDG, du "renouveau" du blues (voir le débat lancé par Marc
Champagne sur le thème "Blues et parts de marché")... Et
voici qu'une vedette de la chanson francophone nous sert sur un plateau
des références directes au blues du Delta!!
Docteur Blues nous l'avait dit: Francis
Cabrel sort un nouvel album où sont cités de grands bluesmen,
dont notre Robert Johnson greenwoodien!
On pourrait croire rêver... mais c'est la vérité!
L'album s'intitule "hors saison"
et est composé de 12 titres. Cabrel est quelqu'un qui prend son
temps... 5 ans séparent cet album du précédant
("Samedi soir sur la terre"), 5 ans pendant lesquels
il s'est sans doute reposé, mais a également beaucoup oeuvré
pour l'association Sol en Si
(aide aux enfants atteints du sida: concerts, disques)
et ses autres affaires (lire la presse spécialisée pour de
plus amples informations,
car je n'en sais pas plus!).
Mais revenons à nos moutons: Cabrel et le blues??
Citons-le: "...Je n’arrive pas à comprendre
la musique autrement que mélancolique. J’aime le blues. Je n’aimerais
pas qu’on écoute mes
chansons en gigotant... ".
Je crois que la clé est là... Cabrel chante
des textes mélancoliques, et en cela il est un chanteur de blues.
On l'avait entendu parler de
l'angoisse du taureau dans l'arène, d'une dame
en Haute-Savoie, d'un arbre qui va tomber, de la cabane d'un pêcheur...
Et ce coup-ci, il nous
chante carrément les champs de coton du Mississippi:
Et il cite Son House, Charlie Patton, Howlin'Wolf, Blind Lemon, Blind Blake, Willie Dixon, Ma Rainey, et bien sur Robert Johnson!
Et, pincez-moi si je rêve, Robert Johnson est même le sujet d'une autre chanson: "Hell Nep Avenue" (jeu de mots : "Elle n'est pas venue"...!!).
"Avenue du Blues, boulevard de
personne
On y a vu traîner Robert
Johnson
Jusqu'au matin grattant la misère,
la misère"
Au passage, on peut aussi peut-être relever une
allusion au pur et dur bluesman français Paul Personne ("boulevard
de personne")....
(Il y aurait même une allusion au chanteur de Big
Brazos: "Le vent y descend droit du pôle, ça fait des chansons
de travers, de travers",
mais là je suis moins sur... ;-)))
Mais pourquoi Robert Johnson?
Citons encore Cabrel: "Quand je m’y suis remis,
il y a deux ans, j’ai écrit sur la première page de mon cahier:
à Robert Johnson. C’était
comme une protection, une figure tutélaire
et un ange gardien. Je me souviens d’un morceau de Johnson que Clapton
jouait et qui a illuminé ma jeunesse (Crossroads)."
Robert Johnson, Eric Clapton... La liste continue!
Mais attention, ce n'est pas un disque de blues au sens
"puriste" (??) du terme: pas de style Country, Chicago ou Texas... Pas
de turnarounds
ni de bends d'enfer... Juste le style Cabrel, le
style blues-occitan! Avec la pointe bluesy (guitares acoustique et électrique,
slide, rythme,
etc) qui m'avait déjà fait apprécier
le précédant album. Francis Cabrel c'est de belles ballades,
de belles rythmiques, de belles mélodies, une
belle voix et des textes intéressants. Même
le titre "depuis toujours" sonne comme du Cabrel, bien que ce soit une
reprise de la musique de
"I've been lovin' you too long" d'Otis Redding!
Ce disque passe en ce moment même en boucle sur
ma chaîne hifi... C'est un album mémorable, et à la
question "est-ce du blues?", je
réponds: "oui, et du bon!".
Bluesicalement vôtre
Uncle Lee
pour en savoir plus: http://www.franciscabrel.com
c'est
un site pro, très bien fait et qui regorge d'informations (dont
une interview dont sont tirées les citations de Cabrel dans le texte
ci-dessus)
Autres sites à voir sur Cabrel:
http://WWW.enDirect.qc.ca/~fleur/cabrel/
http://www.multimania.com/pepe32/cabrel/index.htm
Un
nouveau disque d' Alain Giroux
Un échange de courrier de "La Gazette de Greenwood"
nous apprend qu'un 3ème album d'Alain Giroux et Jean-Louis Mahjun
sort ce mois-ci.
Laurent Spada en profite pour nous donner une courte
biographie sur le guitariste Alain Giroux.
Date: Mardi 13 Avril 1999
De: Laurent Spada <laurent.spada@accesinternet.com>
Alain Giroux est un pionnier de la musique Folk et Blues en France. Dès le début des annces 60, il découvre le Blues acoustique grâce aux disques de Big Bill Broonzy. Il se lance alors dans l'étude des différentes techniques de guitare utilisées dans le Blues et le Ragtime, et notamment celles des guitaristes américains des annces 20, 30 et 40 qui sont à la base du "finger picking" moderne.
Il démarre en 1970 avec Bill Deraime et J.J. Milteau dans le groupe "Backdoor Jug Band". Après la séparation du groupe en 1973, il commence à tourner seul ou en duo ave J.J. Milteau à l'harmonica. Parallèlement aux tournées, il enseigne la guitare depuis 15 ans à Paris et anime de nombreux stages instrumentaux.
Considéré comme un des meilleurs guitaristes de Blues acoustique, il a à son actif cinq 33 tours:a +
"Backdoor Jug Band" - Pragmaphone;
"Here and there blues" - CEZ 1006;
"Giroux's" - CEZ 1032;
"18 morceaux faciles" - CEZ 1042;
"Exhibition blues" - CEZ 1076.Avec Jean-Louis Mahjun
"Double jeu"
"Rencontre du deuxième type" sorti en 1992, leur dernier album, "Il a aussi fait paraitre deux recueils " Le Blues acoustique" et " Blues Picking"
Je travaille le deuxième, et c'est pas si évident.
Date: Tue, 13 Apr 1999
De: "jocelyn richez" <jrichez@hotmail.com>
Décidément, c’est actuellement l’hécatombe
parmi nos musiciens favoris.
Le chanteur guitariste « Mighty » Joe
Young est décédé la semaine dernière
à Chicago à l’age de 71 ans.
Originaire de Shreveport en Louisiane, cet ancien boxeur
amateur avait migré dans le nord d’abord à Milwaukee puis
à Chicago où il a
effectué toute sa carrière. Il fréquente
alors les clubs du south side et enregistre avec les orchestres d’Howling
Wolf, Jimmy Rogers
et surtout Billy Boy Arnold notamment pour Chess.
Il fut ensuite l’un des pionniers du West Side sound accompagnant des musiciens
légendaires comme Willie Dixon, Jimmie Dawkins,
Otis Rush et Magic Sam. Il enregistra aussi avec Albert King et
Koko Taylor.
Après cette brillante carrière en tant
que sideman, il grava son premier album solo en 1970 : «
blues
with a touch of soul » (delmark). Sa carrière solo
se réduit à 6 albums seulement, tous de bonne qualité,
le dernier étant sorti sur le label Blind Pig (« Mighty man
»). Handicapé par une grave maladie au milieu des années
80, il avait alors pris une semi-retraite.
Coup de
coeur pour Tail Dragger: Chicago Blues "à l'ancienne"
Date: Fri, 16 Apr 1999
De: "jocelyn richez" <jrichez@hotmail.com>
Une fois n'est pas coutume, je vous propose aujourd'hui
plus qu'une critique de disque, un véritable coup de coeur. J'ai
acheté quelques
bons disques de blues en ce début d'année
1999 (notamment le dernier Duke Robillard), mais vraiment, c'est le nouveau
Tail
Dragger que je
préfère. Si vous étes amateur de
Chicago
blues et que vous ne devez acheter qu'un seul CD cette année,
je me permet de vous conseiller
celui là.
TAIL DRAGGER
"American people" 1999 (Delmark
DE-728)
Ce CD est musicalement dans la lignée du précédent
(voir ma critique du précédent paru dans "travel in blues"
n° 18 - je l'ai jointe ci
dessous), mais il est beaucoup mieux produit que le précédent
(le label Delmark est une référence en la matière).
Il nous propose du bon Chicago blues à l'ancienne
(époque south side, style Muddy Waters ou Howling Wolf)
dont il est l'un des meilleurs représentants encore vivant avec
John
Primer. Tail Dragger est ici entouré de quelques grosses pointures
du Chicago blues: Billy Branch à l'harmonica, Johnny B Moore,
Jimmy Dawkins et Rockin' Johnny Burgin aux guitares, Eddie Shaw au sax
tenor sur deux titres, excusez du peu !
Certes le style n'a rien de très original diront
les mauvaises langues, mais il n'est pas toujours nécessaire de
tout réinventer pour donner du plaisir aux auditeurs. Si la musique
est l'instrumentation sont très traditionnels, les textes sont eux
très contemporains puisque la chanson "american people" qui donne
son nom au CD traite de l'affaire Clinton - Lewinski, le blues du président
en quelque sorte ! Il y défend le
président, il faut dire qu'ils sont originaires
de la même région au coeur de l'Arkansas. On découvre
en lisant le livret les liens qui rapprochent les deux familles. La mère
de Bill Clinton aurait travaillé avec la tante de Tail Dragger
à Hot Springs, un oncle de Tail Dragger aurait racheté la
Buick de Raymond Clinton, oncle de Bill. Etonnant, non ?
J'ai apprécié la qualité du livret
à cinq volets qui présente une biographie assez complète
de Tail Dragger (un chanteur assez peu connu en France, même des
spécialistes) et surtout de quatre magnifiques photos noir &
blanc où il apparait toujours avec son gros cigare. Il ne manque
que les paroles des chansons.
Sur les 11 titres que contient ce CD, il y a 7 compositions
originales et donc 4 reprises: Don't start me talkin' (Sonny Boy Williamson),
Bad boy (Eddie Taylor), Ooh baby (Howling Wolf) et long distance call (Muddy
Waters) ... mais pas de Sweet Home Chicago.
Tail Dragger au festival d'Utrecht 1997 (photo Jocelyn
Richez)
l'article de "travel in blues" n° 18, par Jocelyn Richez:
TAIL DRAGGER & HIS CHICAGO BLUES BAND
" Crawlin' Kingsnake " 1996 (St George Records
7706)
Il faut bien l'avouer, ce CD mal distribué (avec
de surcroit une critique plus que mitigée - voir Soul Bag n°145)
est passé complètement inaperçu à sa sortie.
Il le serait sans doute resté si Tail Dragger accompagné
de son groupe n'avait été invité pour l'édition
1997 du festival d'Utrecht dont il fut l'une des principales révélations.
J'y ai découvert un groupe de pur Chicago Blues à la Muddy
Waters soutenant un chanteur à forte personnalité doté
d'une grosse voix légèrement voilée, une barbe blanche
le faisant ressembler à Rufus Thomas, toujours un gros cigare à
la main.
Impressionné par le gaillard, je me suis mis
à la recherche de sa discographie. Hormis 5 morceaux sur le CD "
The wild taste of Chicago
" (EMI columbia Austria 566-7937102) du Mojo Blues
Band où il chante en compagnie d'autres invités prestigieux
(AC Reed, Willie Kent, Big Mojo Elem), ce CD est le seul qu'il ait enregistré
à ma connaissance.
Il y est accompagné de jeunes musiciens blancs,
pour la plupart ceux que l'on a découvert à Utrecht en particulier
le remarquable guitariste Rockin' Johnnie Burgin. L'harmoniste d'Utrecht
Madison Slim est ici remplacé par Studebaker John. Sachez pour la
petite histoire que Tail Dragger (de son vrai nom James Yancy Jones) est
né en 1940 à Altheimer, Arkansas. Il est monté à
Chicago en 1966 chantant dans les nombreux clubs de la ville, en particulier
dans ceux du West Side. C'est là qu'il a rencontré
l'une de ses idoles Howlin' Wolf pour qui il joua les guest stars. C'est
d'ailleurs le Wolf qui lui attribua ce surnom de Tail Dragger qu'il a fièrement
conservé depuis. Notre papy n'a rien d'un enfant de coeur. Il a
passé 17 mois à l'ombre pour le meurtre d'un autre
bluesman Boston Blackie.
De la légitime défense ? Quoi qu'il
en soit, l'univers impitoyable du West Side Chicago, ça vous
forge le caractère ! Ce CD malgrè quelques
imperfections, devrait satisfaire comme moi ceux qui
ont apprécié sa performance à Utrecht. Il y interprète
5 compositions personnelles dont le forcément autobiographique "
Prison Blues " qui est le chef d'oeuvre du CD, 2 compositions de
son groupe et 5 reprises de standards tels que " country boy " (Muddy
Waters) et "Baby please, don't go " (Big Joe Williams).
Date: Tue, 20 Apr 1999
De: Pierremercier@lemel.fr (PIERRE MERCIER)
Quand Robert rencontre Sonny Boy
Depuis sa création en 1992 , notre association (AMAP: Association Musicale d'Amateurs et de Professionnels, Saint-Pierre du Perray, commune limitrophe de Corbeil-Essonnes) essaie de se faire connaitre et de vendre ses activites par une feuille d'information, sponsorisée par les commerçants et artisans locaux, distribuée maintenant à environ 8000 exemplaires.
L'augmentation continue des tarifs de l'imprimeur voisin
fait que cette feuille ne rapporte pratiquement plus d'argent. Elle constitue,
malgré
tout, un moyen de communication économique, rapide,
et assez efficace.
Pour rendre attrayante cette feuille d'information, nous
avons essayé de lui donner la forme d'un petit journal avec, en
plus de l'annonce de nos
manifestations ou de nos prestations (les cours de musique
sont notre activité principale), quelques articles hors-actualité
mais restant dans
le thème.
Ainsi, quand s'est décidé l'organisation
de notre soirée Blues (15 Mai 1999),
j'ai commencé à chercher des élements sur Robert
Johnson. A ma disposition :
les quelques bouquins classiques : Le Blues Moderne (Albin-Michel),
Dictionnaire du Blues (Fillipacchi), et, superbe, le copieux livret
d'accompagnement du coffret Sony-Columbia.
Pour chercher d'autres éléments, j'ai enfin pensé au Net. Plus exactement, j'ai essayé de situer l'action.
En consultant, professionnellement, une série d'articles
sur la traque des pollueurs d'internet, j'ai vu qu'un des limiers avait
fait le
rapprochement entre deux adresses postales, une sincère
et authentique, et une autre plus faisandée, en les situant sur
une même carte fournie
par AltaVista dans sa rubrique MAPS.
Quand j'ai commencé l'article sur Robert, j'ai été chercher le plan d'Hazlehurst, quand je l'ai fini, j'ai récupéré celui de Greenwood.
Quand on appelle le plan de 'Greenwood,MS' par AltaVista, on obtient ça:
En étudiant cette carte on imagine comment la bourgade
a pu se former : il y a la riviere, plusieurs routes se croisent, ainsi
que deux lignes
de chemin de fer (celle qui permet de venir d'Hazlehurst,
à 150 miles au Sud, doit être celle que nous voyons parallèle
à Main Street)
Si nous avons envie de voir plus de détails ,
nous pouvons utiliser les fonctions de zooming proposées par AltaVista.
Je ne vais pas reconstituer mon travelling sur ce plan
à la recherche de Robert, puisque j'ai coupé au plus court
en demandant à AltaVista de me
positionner sur la Johnson St., si jamais il y en avait
une.
Et il y en a bien une !
Un rapide coup d'oeil m'a fait découvrir la rue
dédiée à un de ces bons amis de l'époque...
Car ces deux rues se croisent...
Je remercie AltaVista et sa fonction FIND INTERSECTIONS
qui nous permettent de nous positionner dans Greenwood au carrefour des
rues
JOHNSON et WILLIAMSON.
Coïncidence ? Piège à touristes ? Sincère
hommage ? Je vais demander directement au Convention and Visitors Bureau
of Greenwood.
Je vous tiens au courant.
Pierrot Mercier, avril 1999
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en complement, je joins la copie du message envoye au
Visitors Bureau de Greenwood.
to: gcvb@netdoor.com
object: Street names in Greenwood
My friends and me, both members of "La Gazette de
Greenwood" - a mail diffusion list joining all interested in Delta blues
music - would be
very pleased if you can answer these two questions
:
Was Johnson Street in Greenwood named after Robert
Leroy Johnson ?
Was Williamson Street, also in Greenwood, named after
Sonny Boy Williamson ?
As these two streets cross, and as the legend says that Robert and Sonny were together in Greenwood, when Robert died there in August '38, we would like to know.
We apoligize if we made a mistake, if this was purely
coincidential.
We don't want to offend the memory of otherwise celebrated
personns.
Thank for your help
Pierre Mercier, a blues fan from Paris, France
------------------------------------------------------------------------
Date: Mardi 27 Avril 1999
De: Psguitar@aol.com
LE DISQUE A SE PROCURER D'URGENCE
Corey harris que j'avais
découvert il y a quelque temps dans un album très roots Fish
ain't Bitin revient avec (pour moi en tout cas) une perle digne des plus
grands albums de blues.
cela s'appelle Greens from the garden (ALCD 4864 - Alligator
Records)et c'est tout bonnement le plus bel album que j'ai entendu depuis
a long long time.
Corey a une vrai tête de rasta (et pas que la tête
du reste) et après avoir joué dans les années 90 dans
les rues de New Orleans, il a fait quelques
apparitions en Europe et a tourné en Asie et aux
USA en compagnie de Buddy Guy et BB King (excusez du peu).
Plus roots comme album tu meurs. Je ne sais pas si certains
connaissent l'album de Ry Cooder ( mon maître ...) qui s'appelle
Chicken skin music
qui est un album essantiel sur les racines de la
musique américaine et bien cet album de Corey Harris est a
ranger à coté de celui du grand Ry.
Corey est un des meilleurs slide de l'époque.
Il nous sort des mélodies enfouies au plus profond de nous.
Certaines mélodies sont chantées en français
......
Les morceaux sont entrecoupés d'interlude style
la pluie sur la véranda, une conversation avec momma dans la cuisine
. Bref tu très très bon et je modère à
peine mes mots.
LE LIVRE A SE PROCURER D'URGENCE
Et je terminerai par un bouquin que je suis en train
de dévorer car y a aussi la littérature dans la vie. Je suis
friand de littérature indienne Et la
aussi : un best à ne pas manquer :
INDIAN BLUES
par Sherman ALEXIE ( 10/18 n° 3059) Histoire
tragi-comique sur le vieux thème du pacte avec le diable. Ou comment
le celèbre bluesman Robert Johnson assassiné ? en 38 réapparait
50 ans plus tard dans la réserve des Spokanes à la recherche
d'une vieille indienne susceptible de l'aider à rompre son
sort. Par hasasrd, des jeunes vont récupérer sa guitare et
fonder un groupe de rock dont le succès extraordinaire les conduira
à New York.
Mais peut on jouer impunément de l'instrument
diabolique????
A lire de toute urgence
Date:Mercredi 28 Avril 1999
De: "Docteur Blues" <jtravers@europost.org>
Une petite a surveiller du coin de l'oeil car elle pourraît
créer la surprise des années 2000... ok
Susan Tedeschi, de
l'écurie Cool-tone Records, a remporté 4 awards à
Boston :
- Album of the Year (Indie Label)
- Single of the Year - It Hurt So Bad (Indie Label)
- Female Vocalist of the Year
- Blues Act of the Year
(en anglais ça sonne mieux) ok.
Ok, son album "Just Won't Burn" est 3e au Billboard Blues avec 300 000 Cd vendus.
Là dessus elle débute une tournée
américaine avec en section rythmique les Double Trouble, ok, de
SRV, ok, de plus, elle sera la première partie de la tournée
des Allman Brothers, ok. Elle a du pain sur le manche, la gamine...
Elle sera en mai et juin en Europe, mais son tour évite
la France.
Pour les amateurs acharnés de belles blondes qui
jouent de la gratte bluesy, vous avez rencard à Bruxelles le 29
mai, ok.
A moins qu'elle soit invitée au bottleneck par
Travel... ok
Je n'ai pas encore écouté car mon budget
disques explose, ok
Je crois qu'on en est tous là... (...voir Corey
Harris ;-) ... )
Ok, A+ le Doc ok
Ps : Un site sur Clapton en français : www.jvuibert.claranet.com